Mes débuts en course à pied

 



Parmi les sports que je n'aime pas se trouve le sport dont je vais vous parler aujourd'hui : la course à pied.


A l'école, je n'aimais pas ça, sauf les sprints et les sauts de haie, avec mes grandes jambes et mon énergie, j'excellais (n'ayons pas peur des grands mots). En revanche, dès qu'il fallait de l'endurance ou de la constance, y avait plus personne.

Le problème, c'est que l'homme qui allait devenir mon mari, lui, il aime courir. Et il voulait absolument que je l'accompagne. J'ai longtemps utilisé le prétexte de mauvais genoux (excuse véridique par ailleurs) pour ne pas courir. Jusqu'à ce que je décide de faire de la kiné pour résoudre le problème (à presque 30 ans). Au début, la kiné était contre. Puis en apprenant à connaître mes genoux et mon caractère, elle m'a donné son feu vert. Et voilà mon excuse envolée.


Pour les chaussures, on s'est rendu dans une boutique spécialisée qu'on avait conseillé à mon mari : Running Conseil Brest. La boutique porte très bien son nom car ils sont vraiment riches en conseils. Le vendeur a été patient avec moi et s'est adapté à tous mes critères (enfin, ceux de ma kiné). On a ainsi trouvé la paire parfaite du premier coup. Je n'ai jamais eu le moindre problème avec, qu'importe le terrain ou la météo. Contrairement à mon mari quand il avait commencé, je n'ai jamais eu de problèmes avec mes ongles, ou des ampoules ou des frottements. Rien. Pourtant mon pied est très sensible (coucou à mes rando imprégnées de sang !).


Sur les conseils de ma kiné, j'ai commencé tout doux en "fractionné" : j'alternais marche et course. J'ai d'abord augmenté la durée de chaque intervalle avant de diminuer progressivement l'intervalle marche jusqu'à me sentir à l'aise pour courir sans m'arrêter. Ca a pris un peu de temp, je ne voulais pas brusquer mon genou et, comme dit plus haut, l'endurance n'est pas mon fort. Mais au moins, je pouvais courir avec mon mari.


Finalement, j'ai découvert que la course à pied n'était pas forcément si déplaisante que ça. En courant à son rythme, sans se mettre la pression et dans un cadre agréable, je pourrais apprécier le running presque autant que la rando !